Après la Première Guerre mondiale, Audibert s’installe à Cassis, où il noue une amitié indéfectible avec Louis-Mathieu Verdilhan. Ensemble, ils plongent dans l’effervescence créative de la Côte d’Azur. En 1921, l’artiste fait la rencontre de Winston Churchill, dont il devient le professeur, renforçant ainsi son rayonnement dans le monde de l’art. Au cours de cette même période, sa première exposition marque le début d’un parcours artistique riche en collaborations avec des figures emblématiques telles qu’Albert Marquet, Moïse Kisling ou encore Marcel Leprin, dont certains deviendront ses amis.
L’atelier d’Audibert, situé au 30 cours d’Estienne d’Orves à Marseille, devient un sanctuaire de créativité. Ses couleurs éclatantes traduisent la chaleur du sud de la France tout en inspirant une paix intemporelle.
Artiste de son temps, il ne se limite pas à la peinture. Il s’investit également dans la fondation de l’Union des Arts Plastiques en 1948, dans le but de rassembler et promouvoir les talents émergents de son époque. Il milite pour la création de l’Académie d’Allauch et réalise plusieurs ensembles décoratifs monumentaux pour des lieux emblématiques tels que l’Opéra de Marseille et le Pavillon de la Provence lors de l’Exposition internationale de Paris en 1937.
La longévité exceptionnelle de Louis Audibert, décédé le 20 mars 1983, témoigne d’une vie entièrement consacrée à la peinture. Son héritage perdure à travers les collections des musées de Cassis et de Marseille, où ses œuvres continuent de captiver par leur lumière et leur authenticité.
